Maxime-Renard
Maxime Renard, appelé de la dernière minute à Morteau. (Photo Martin Saussard - Hebdo 25)

A la suite de l’absence d’un arbitre assistant du match entre Morteau-Montlebon et Dijon, Maxime Renard a été sollicité à la dernière minute.

Dimanche dernier, Maxime Renard était à Gray (Haute-Saône) pour arbitrer un match de Régional 3. Mais ce jeune officiel de 29 ans a connu une expérience unique la veille. A la suite de l’absence de dernière minute de l’assistant n°1 de la rencontre du huitième tour de coupe de France entre le FC Morteau-Montlebon (National 3) et Dijon FCO (Ligue 2), il a été appelé… une heure et demi avant le coup d’envoi !

« Michel Monnin, mon désignateur en ligue, m’appelle vers 13 heures et m’explique qu’ils ont besoin rapidement d’un arbitre à Morteau pour participer à la rencontre face à Dijon, a-t-il confié à nos confrères du site Hebdo 25. J’étais à Besançon, mon sac était prêt donc j’ai foncé au stade. En chemin, Clément Turpin m’appelle pour me remercier et m’encourager. » L’arbitre international est en effet coordinateur de l’arbitrage à la Ligue de Bourgogne Franche-Comté.

Maxime Renard : « J’ai pris un vrai plaisir ! »

Maxime Renard est donc sorti de son quotidien. « D’habitude, à mon niveau, je m’arrête au 2e ou au 3e tour de Coupe de France, a rappelé le jeune officiel. J’arbitre au centre en Régional 3 et je suis assistant en Régional 1. C’était une belle opportunité qui me restera dans la tête car je n’avais jamais arbitré une équipe professionnelle. La rencontre s’est super bien déroulée. C’était très équilibré, j’ai pris un vrai plaisir. »

Cela lui donnera peut-être envie de continuer à progresser dans la hiérarchie afin d’avoir de nouveau l’occasion d’arbitrer des matchs de ce niveau. « Je tiens à remercier Clément Turpin, Michel Monnin, la commission régionale d’arbitrage et toute l’équipe avec qui j’ai participé au match aujourd’hui » a-t-il souligné. Et s’il n’y a pas eu d’exploit de Morteau-Montlebon, battu sèchement par Dijon (0-3), la « coupe de tous les possibles » a tout de même bien porté son nom dans le Doubs !

Jérome Bouchacourt