Antony Gauvin a remporté son premier match à Bressuire pour sa première sur le banc chauraysien.
Antony Gauvin a remporté son premier match à Bressuire pour sa première sur le banc chauraysien. (Photo Jérôme Malen)

Intronisé entraîneur du FC Chauray (National 3) il y a dix jours, l’ex-technicien de Fontenay doit gérer la coupe de France et le championnat. Entretien.

A peine es-tu arrivé sur le banc que le club gagne son premier match de championnat. Peut-on parler d’effet Antony Gauvin ?
« Je ne pense pas. Quand je suis arrivé, j’ai vu qu’il y avait du potentiel. On a réglé quelques détails, plutôt tactiques, comme mettre en place un système en 4-4-2. Mais c’est surtout une prise de conscience de tout le monde. Mais je me demande comment faisait Bastien (Hinschberger) pour gérer en jouant car il n’avait pas d’adjoint ! »

Depuis quand étais-tu en contact avec le FC Chauray ?
« Je connais bien Fabien Brosseau, le président, car on a joué ensemble au club. On a eu des contacts cet été mais Bastien avait décidé de rester avec la double casquette de joueur et entraîneur. Puis après la septième défaite en championnat, il y a eu une réunion et les joueurs lui ont demandé de ne faire qu’entraîner. A 31 ans, il a préféré décliner pour continuer sur le terrain. »

Le terrain ne pas trop manqué ces derniers mois ?
« Je me suis investi à Echiré Saint-Gelais avec les U17, l’équipe de mon fils. Je me suis vraiment fait plaisir avec les gamins, ça faisait du bien de retourner à la formation. Puis j’ai donc eu l’opportunité de venir à Chauray. »

« Pau, ce sera le match de la peur ! »

Quel est ton ressentiment après cette première victoire ?
« Les joueurs ont été très sérieux à Bressuire. Mais ce n’est pas un résultat qui fait la saison ! Ça reste très fragile. Pour le moment, je suis quand même très content car ça répond bien dans l’investissement. »

Et puis il y a ce gros match de coupe de France qui arrive contre le voisin Niortais…
« Aujourd’hui, je me projet plutôt sur le prochain match de championnat contre Pau, qui est dernier avec nous. C’est un peu le match de la peur ! Je veux donc bien qu’on travaille contre Niort pour préparer la suite de la saison. »

Vous l’avez quand même préparé ?
« Oui bien sûr, on a travaillé sur l’aspect défensif et la transition offensive. Ce sera compliqué sur quatre-vingt dix minutes, il ne faudra pas encaisser de but rapidement pour les faire douter. Niort joue bien au foot. Sur un match, tout reste possible et je n’ai pas besoin de motiver les gars car ils seront forcément à 200% ! »

Jérome Bouchacourt