Anthony Martin espère pouvoir trouver un nouveau challenge très rapidement.
Anthony Martin espère pouvoir trouver un nouveau challenge très rapidement. (Photo Jérôme Bouchacourt)

Libre après le dépôt de bilan du Vendée Luçon Football, en juin dernier, le gardien formé au FC Nantes espère rebondir durant le mercato d’hiver.

Que fais-tu depuis cet été ?
« Je suis sur La Roche-sur-Yon où on avait acheté une maison avec ma femme. Je m’entraîne toute la semaine avec l’ESO La Roche où l’entraîneur est Julien Siclon, un ancien gardien. Il m’avait vu débuter ma carrière et je l’ai vu terminé la sienne (rire). Je le remercie ainsi que ses dirigenats et les joueurs car c’est le seul club qui m’a accepté à l’entraînement ! Sinon, je m’occupe de mon fils qui va à l’école depuis cette année. Et puis en parallèle, je vais régulièrement dans une salle de musculation tout en prenant des cours de langue. »

Comment as-tu vécu l’arrêt du Vendée Luçon Football ?
« On suivait la situation mais on a eu l’impression que personne n’était vraiment au courant. Les dirigeants pensaient vraiment pouvoir sauver le club ! On a quand même été les derniers au courant. Mais ça n’a pas eu trop d’impact sur ma situation car j’étais en fin de contrat. Au printemps, le club voulait que je prolonge sauf que j’avais reçu des sollicitations que le voulais privilégier. »

Es-tu resté en contact avec tes anciens partenaires luçonnais ?
« Bien sûr car on était beaucoup à être très attaché au club ! Quand j’ai les gars au téléphone, on parle de tout et de rien mais on revient toujours sur ce qu’il s’est passé. C’est encore très douloureux. La grosse frustration est surtout de ne pas avoir réussi à monter en Ligue 2 ! »

« Des contacts avec des clubs mais rien de concret ! »

Tu es toujours sans club ? Quels contacts as-tu eu depuis cet été ?
« Le lendemain de leur nomination aux Herbiers, coach Reculeau et Steph Masala m’ont appelé pour aller aux Herbiers mais je ne me voyais pas jouer le maintien. Et puis j’avais des contacts en Ligue 2 que je voulais privilégier. J’ai été au Havre qui était venu me superviser plusieurs fois. Mais Bradley voulait plutôt un gardien qui avait connu le monde professionnel. Du coup, ils ont pris Yohann Thuram qui avait joué à Tours et à Troyes. Je comprends leur choix. Puis j’ai été une semaine en stage avec Strasbourg mais on ne s’est pas mis d’accord. »

Et maintenant, ou en es-tu ?
« Je n’ai pas eu un seul coup de fil entre début septembre et mi-novembre ! J’avais refusé Grenoble et Le Mans car je ne voulais pas descendre en-dessous du National. Pourtant les deux projets étaient très intéressants. J’ai d’ailleurs apprécié le contact avec le président manceau. Et là, je suis en contact avec quelques clubs mais rien de concret. »

Tu n’as pas peur de ne pas retrouver de club ?
« Si bien sûr ! Des proches m’ont conseillé d’aller jouer en CFA ou CFA2 pour garder le rythme. Mais je n’ai pas envie de tout recommencer à zéro. Je vais donc voir ce que donnent mes contacts actuels. »

As-tu été voir des matchs ?
« Je ne pourrais pas m’en passer ! J’ai été voir Charly (Charrier) à Bollaert contre Lens puis au Havre. Ils font une bonne saison avec Amiens ! J’ai aussi beaucoup été à la Beaujoire même si lors du match contre Lille, j’avais été déçu. Comme grand fan du club, ça me fait mal au cœur de voir où en est le club ! »

Jérome Bouchacourt
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Petit Suisse originaire de Lausanne, au bord du Lac Léman, biberonné au Beaujolais depuis ses deux ans, Jérôme a migré dans la région nantaise au début des années 2000. Fan de football amateur, de ses rencontres, ses terrains bosselés, ses buvettes conviviales, il est aussi un bon vivant qui adore la cuisine lyonnaise ! Fondateur de Footamateur.fr en mai 2014.