Anthony Guyard n'est pas surpris par le bon début de saison de son équipe en DH Maine.
Anthony Guyard a rapidement retrouvé un club puisqu'il s'est engagé avec Deauville Trouville pour la saison prochaine. (Photo Lucien Martin)

Co-leader de DH Maine en compagnie de La Suze, le Stade Mayennais fait la course en tête depuis le début de saison. Entretien avec son entraîneur.

Le Stade Mayennais leader de DH à mi-parcours, est-ce une agréable surprise ?
« Quand je suis arrivé au club, on est monté en Division d’Honneur par la petite porte en terminant troisièmes de DRS. L’an dernier, on a fini à la cinquième place à deux points du deuxième. Ça donne donc des idées. Et puis je pense que c’est l’année où jamais si on veut jouer les premiers rôles puisqu’il y aura plusieurs montées dans le futur National 3. »

Ce qui veut donc dire que Mayenne est un des favoris dans la course à la montée ?
« Maintenant qu’on est là, on va jouer le coup à fond ! Mais au-delà de l’équipe première, c’est tout le club qui vit bien au niveau sportif. Notre équipe réserve est troisième en DRH alors que nos U19, U17 et U15 sont tous sur le podium au plus haut niveau régional. Par contre, ces résultats masquent tout de même un manque de structure au sein du club. »

C’est à dire ?
« Début janvier, j’ai tiré la sirène d’alarme lors d’une réunion avec les dirigeants. Je vais donner un exemple concret. On a sept équipes en championnat de Ligue et le club ne possède pas de minibus. C’est un détail important. On a déjà du mal à organiser un déplacement à Coulaines ce sera donc pire quand il faudra se déplacer à La Roche-sur-Yon ou à Vertou. »

« On a le potentiel pour changer les choses ! »

Était-ce déjà le cas lorsque le club était en CFA2 (2003-2007) ?
« A l’époque, il y avait Franck Haise qui insufflait une dynamique. Il était présent au club du matin au soir ! »

Que faudrait-il pour faire progresser le club ?
« Il faut déjà faire vivre le club. On n’a pas de commissions ni de soirées festives. Je reste persuadé qu’on a le potentiel dirigeants et bénévoles pour faire bouger les choses. On le voit sur les quelques animations mises en place, les parents et les joueurs adhèrent. »

Se structurer est-il indispensable avec la fusion des Ligues Atlantique et Maine ?
« Oui complètement si on veut que le club puisse survivre dans les futurs championnats car ce sera beaucoup plus difficile dans les années à venir. »

Jérome Bouchacourt