Alès (N3) pourrait ne pas jouer à domicile samedi contre Montpellier car la Préfecture craint des affrontements entre supporters.
Après Aubagne FC (National 2) et Canet-Roussillon FC (National 2), qui ont dû délocaliser leurs rencontres respectives contre Toulouse FC et l’Olympique Marseille, un nouveau club amateur pourrait ne pas jouer dans son stade en seizièmes de finale de la coupe de France l’Olympique d’Alès (National 3) face au Montpellier HSC (Ligue 1).
Comme l’explique Le Midi Libre, des menaces de bagarre entre supporters de Nîmes et de Montpellier ont été repérés sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Au mois d’octobre dernier, une violente altercation avait eu lieu dans le secteur de la commune de Saint-Côme-et-Maruéjols entre les deux parties quelques heures après la rencontre de Ligue 1 entre Nîmes Olympique et le Paris Saint-Germain.
Comme le rapportait Objectif Gard le 16 octobre, Des coups ont été échangés, des barres de fer ont été retrouvées à l’endroit de la bagarre générale, et du sang aperçu sur place, laissant présager que des personnes avaient été blessées sans que les secours n’interviennent. La Préfecture du Gard envisage donc de délocaliser la rencontre afin d’éviter tous incidents samedi 6 mars.
« C’est grave, je ne fais pas de politique mais je considère qu’un possible changement de stade est la preuve de la défaillance de l’Etat quant à assurer la sécurité publique » a réagi Didier Bilange, le président de l’Olympique d’Alès, furieux. Il faut néanmoins espérer que cette rencontre Alès et Montpellier se sera pas inversée.
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