Alain Pochat
Alain Pochat est passé de Villefranche à Bourg-en-Bresse durant la saison. (Photo Philippe Le Brech)

Tout juste débarqué par le FC Villefranche Beaujolais, Alain Pochat s’est engagé avec Bourg-en-Bresse Péronnas. Il se confie sur ce changement.

Notre partenaire Métro-Sports a réalisé un entretien avec Alain Pochat. Mis à pied il y a quelques semaines par Villefranche, le Basque vient d’être nommé pour 6 mois à Bourg-Péronnas dans une mission sauvetage.

Fraîchement nommé, quelles sont vos premières impressions ?

« Je connaissais déjà le club en tant qu’adversaire. J’avais également des retours d’anciens avec qui je bossais à Villefranche ou même de joueurs que j’essayais de faire venir à Villefranche (Rires). Les infrastructures sont magnifiques. En arrivant, on sent qu’on trouve un club très bien structuré, très professionnel. Le passage en Ligue 2 a vraiment fait du bien et a permis de le professionnaliser. Ici, le staff technique n’a à s’intéresser qu’au terrain. On ne s’éparpille pas et c’est un confort de travail appréciable. »

C’est une reconnaissance pour vous d’avoir retrouver un banc si « facilement » ?

« Je pense que le club était dans l’urgence et cherchait quelqu’un de disponible, avec une bonne connaissance du National. C’était mon cas. Peut-être qu’aussi en tant que voisin, ils avaient des échos de mon travail. C’est toujours gratifiant. Rebondir, ça m’a fait du bien. Je n’ai pas eu le temps de broyer du noir. »

Quelles sont les attentes du club ?

« Se maintenir en National. C’est aussi simple. »

Et les vôtres ?

« Les mêmes. Je pense que si nous validons notre ticket et qu’on arrive à laisser le club en National, on aura rempli le contrat. C’est mon envie. Ce club a sa place minimum à cet échelon, voir en Ligue 2. »

Vous êtes un coach qui a la réputation de faire jouer ses équipes. A Bourg, vous allez être armé pour...

« Je connais très bien Karim (Mokeddem). Les joueurs qu’il a choisis, je les connais également. Beaucoup m’intéressaient. Il y a dans ce groupe des vrais joueurs de ballon capables de produire du très beau football. Maintenant, on a une échéance de maintien qui va peut-être nous obliger à mettre de côté nos principes sur certains matches. On va aller à la chasse aux points, c’est certain. »

Il ne faut donc pas s’attendre à une révolution ?

« Non. Vous ne verrez pas à Bourg huit joueurs sur la ligne des seize mètres (Rires). »

Le 12 mars vous vous déplacerez à Villefranche. C’est anecdotique pour vous ?

« Il n’y aura en tout cas pas d’esprit de revanche. A Villefranche, j’ai pris mon pied sur le terrain, avec ce groupe. Même si l’effectif a énormément bougé ces dernières saisons, les aléas du National, les joueurs qui composent le groupe aujourd’hui, c’est moi qui les ai choisis. Même à l’hiver, quand la situation a été compliquée, j’ai senti une solidarité. Cette équipe a encore beaucoup à faire. Ils sont capables d’aller voir plus haut. Maintenant, je viendrai en tant qu’adversaire, il y aura donc trois points à prendre. »

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Frédéric Sougey