ESA Linas Montlhéry
Les joueurs de l'ESA Linas Montlhéry (Photo DR)

Pour la troisième fois en quatre ans, l’ESA Linas-Montlhéry va disputer un 32ème de finale de Coupe de France. Et forcément, son président Michael Bertansetti est un homme comblé.

L’ESA Linas-Montlhéry continue d’écrire son histoire en Coupe de France après sa qualification acquise avec bravoure aux dépens du Paris 13 Atlético (2-1), et ce malgré deux niveaux d’écart. « C’est un week-end magnifique pour le club car cette qualification est top mais avec celle de nos U18 en coupe Gambardella, cela devient historique » se réjouit Michael Bertansetti qui a vu ses joueurs se mettre à l’abri au bout d’une vingtaine de minutes de jeu. Lors de la dernière édition, les Essonniens s’étaient offerts le scalp de Dunkerque et Angers notamment avant que Amiens ne vienne à bout, au terme d’un match fou, des joueurs de Stéphane Cabrelli.

Il a fallu une nouvelle prestation XXL pour permettre aux spectateurs du stade Paul-Desgouillons de revivre pareilles émotions. « On commence à s’attacher à la coupe car elle fait vivre des moments de vie incroyables et soude l’ensemble du club, souligne Bertansetti après ce nouvel exploit. De voir nos dirigeants, bénévoles, éducateurs et joueurs heureux n’a pas de prix. »

Un 3ème trente-deuxième de finale en quatre ans !

Le fruit d’un travail chaotique à dix contre onze et grâce à un Lutumba décisif dans ses cages en seconde période pour conserver l’avantage à la suite de la réduction du score de Castro (29’). Les hommes de Foued Mabrouk, aux commandes pour la rencontre, se sont ouverts les portes des 32ème de finale pour la 3ème fois en quatre ans après 2020 et 2022.

« C’est un exploit incroyable qu’on a réalisé à 10 contre 11 contre une équipe de National et d’être qualifiés pour les 32ème de finale de la coupe de France, concède Pascal Leno, auteur du premier but. Encore une fois, quel bonheur ! C’est une fierté pour les joueurs, le club, la ville d’avoir réalisé ce nouvel exploit. »

Linas-Montlhéry, « sans argent et sans terrain pendant des années »

Dernier représentant francilien avec le Paris FC à ce stade de la compétition, « c’est un travail de longue haleine » entamé il y a plus de 20 ans qui permet de « recueillir le fruit d’un périple qui a été parfois chaotique ». Comme le rappelle Michael Bertansetti, « sans argent et sans terrain pendant des années », la satisfaction principale aujourd’hui reste « l’aventure humaine ». Car « elle n’a pas de prix ». À 45 ans, le président lino-montlhérien savoure.

« Après 38 ans de club », il avoue qu’il n’aurait « jamais pensé vivre tout ça ». Un message notamment véhiculé sur les réseaux sociaux. « Je me suis rendu compte que la communication était primordiale ». Il va désormais falloir faire preuve de patience avant le tirage au sort prévu demain soir à la Beaujoire. Et pour Michael Bertansetti, tous les espoirs sont permis. « J’aimerais faire une belle fête de nouveau contre un club pro de ligue 1 de préférence. La priorité est de faire briller le club et nos 2 villes. »