Le soleil se couche sur Agen... mais comment se relèvera-t-il ?

Le football amateur va mal. La preuve ? Au SU Agen, le nouveau président a été désigné par le Tribunal de Grande Instance. Rappel des faits.

Presque centenaire – le club est né en 1922, le Sporting Union Agen Football vient de vivre un des plus noirs épisodes de son histoire. Le 30 mai, le conseil d’administration du club avait décidé de porter à la présidence Jean-Pierre Pontens au détriment de Jean-Claude Brunel… deux anciens vice-présidents du SUA. Ce dernier avait même refusé d’être destitué en s’enfermant dans son bureau.

Puis c’est Alami Nadoui, avec le soutien de Jean-Claude Brunel, qui avait été élu à la tête du club lot-et-garonnais début juin lors d’une assemblée générale que la nouvelle direction avait décidé d’annuler. Entre un côté sportif très compliqué, avec une relégation de Régional 3 en Départmental 1, et un côté financier reluisant, avec les 650 000 euros rapportés par le transfert d’Aymeric Laporte de l’Athletic Bilbao vers Manchester City, le club de football est devenu un enjeu très politique.

Une AG extraordinaire le 3 décembre

Mais le tribunal de Grande Instance d’Agen a sifflé la fin de la récréation ce mercredi en décidant de valider la présidence de Jean-Pierre Pontens. « Alami Nadoui n’ayant pas qualité à agir au nom de l’association SUA football » est-il expliqué dans l’ordonnance ne référé du TGI qui précise que « l’élection de Jean-Pierre Pontens n’ayant pas été invalidée ».

Depuis ce matin, les dirigeants ont donc à nouveau la main sur les finances du club. Il faut désormais attendre le 3 décembre prochain, avec une assemblée extraordinaire qui doit élire un nouveau président, pour connaître l’avenir du SU Agen. Et il est déjà certain que les deux camps seront toujours opposés dans six mois… ce n’est pas certain que cela serve le club !