« C’est le barème pour ce genre d’agression. » Mohamed Abdelkrim n’est pas étonné de la sanction dont a écopé par un joueur de son club, la JSC Bellevue, qui s’était mis dirigeant lors de la rencontre du 9 mai dernier au Loroux-Bottereau.

Petit rappel des faits. Lors d’un match de deuxième division de District, la réserve du club nantais menait 3-0 face au Llosc. Puis suite à un penalty sifflé pour le club local, peu après l’heure de jeu, le Nantais était entré sur le terrain, frappant le joueur tombé dans la surface. Alors que l’arbitre avait pris la décision d’arrêté la rencontre définitivement, cette même personne l’a frappé à la tête.

Deux ans de suspension pour l’équipe réserve

Suite aux coups portés, le joueur du Loroux-Landreau OSC a dû être opéré d’une double fracture du poignet, blessure occasionnant quarante jours d’ITT ! Ce joueur de la JSC Bellevue a donc logiquement été très lourdement sanctionné comme le montre le procès-verbal de la commission de discipline du District de Loire Atlantique.

« Une suspension de vingt-cinq ans de toutes fonctions officielles pour fraude avec circonstance aggravante, coup à joueur avec ITT supérieure à huit jours par un dirigeant en dehors du match, coup à joueur avec ITT inférieure à huit jours par un dirigeant en dehors du match et coup à un officiel sans ITT par un dirigeant en dehors du match. »

Par ailleurs, l’instance départementale a suspendu l’équipe réserve de la JSC Bellevue – que le club avait mis en retrait suite aux événements – pour deux saisons. Une décision pour laquelle le club nantais devrait vraisemblablement faire appel.