Arrivé cet été au Stade Bordelais, après quatre ans aux Girondins, Sofian Valla a replongé dans le monde amateur sans appréhension. Mais aucune porte n’est fermée.
Pourquoi as-tu choisi le Stade Bordelais cet été ?
« Je connaissais bien Alexandre Torrs, l’entraîneur du club, car il a été mon tuteur lorsque j’ai passé mon BMF (le Brevet de Moniteur de Football, N.D.L.R.). On est resté en contact puis il m’avait appelé en janvier pour savoir où j’en étais. Comme les contacts que j’avais en national n’ont pas abouti, c’est très naturellement que j’ai accepté de rejoindre le Stade Bordelais. »
Tu as encore envie de faire ta place plus haut ?
« Oui je me laisse encore deux ou trois ans pour avoir la chance de jouer en National ou en Ligue 2. Mais cela passera par de bonnes saisons avec le Stade Bordelais ! »
Le passage du centre de formation des Girondins vers un club amateur n’a pas été trop compliqué ?
« Pas du tout car je jouais dans un club amateur avant de venir à Bordeaux. Je ne suis aps entré en centre de formation très jeune. C’est autre chose mais ça ne me dérange pas. Je dirais que la différence, c’est que tu prépares tes équipements et que tu laves tes maillots (rire). »
Tu as eu des nouvelles des Girondins depuis ton départ ?
« Oui Patrick Battiston m’a appelé pour savoir ce que je faisais après mon départ des Girondins. On est resté en contact. »
« Très bien dans la région bordelaise ! »
Le début de saison du Stade Bordelais est assez irrégulier et vous restez sur quatre matches sans victoire…
« On est en effet sur courant alternatif. On avait bien débuté puis on a eu un coup de mou. Mais on ne s’affole pas car on sait qu’on a groupe de qualité. Samedi on reçoit Paulhan Pézenas, un concurrent direct. Il faudra prendre les trois points pour se donner de l’air. »
Vous faites aussi un beau parcours en coupe de France avec la victoire surprise à Pau (National). C’est un objectif que vous vous êtes fixés ?
« Avant le début de saison, on s’est fixé plusieurs objectifs et la coupe en fait partie. On veut prendre du plaisir et aller le plus loin possible. Il faudra passer ce septième tour même si on est conscient que ce ne sera pas simple à Bayonne qui est toujours invaincu depuis le début de saison. Mais il faudra qu’on fasse le nécessaire pour faire respecter la logique. »
La coupe de France, c’est d’ailleurs une épreuve que tu découvres cette saison…
« Oui c’est la première fois que je l’a joue ! Mais je connaissais cette joie de la coupe puisque nous avions été en seizièmes de finale de la Gambardella avec Brétigny. On avait réalisé un beau parcours cette année-là. »
Tu es originaire de la région parisienne. Tu n’as pas eu envie d’y retourner ?
« Pas le moins du Monde ! Ça fait quatre ans que je suis sur Bordeaux et j’ai deux enfants, on est très bien dans la région. Et puis avec le TGV, on est à deux heures de Paris pour aller voir la famille. C’est très bien comme ça. »
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