Nicolas Le Bellec (à droite) et son président Benjamin Erisoglu regarde à l'horizon... de la Ligue 2 ?
David Augereau (à gauche) a remplacé Nicolas Le Bellec (à droite) à la tête du SO Cholet. Mais l'ex-adjoint n'a pas le diplôme requis. (Photo Jérôme Bouchacourt)

Le mensuel France Football a désigné le SO Cholet club promotionnel de l’année. Une belle récompense pour le projet mis en place à l’été 2014.

Après l’US Granville en 2016, c’est un autre club du Grand-Ouest qui a eu l’honneur d’être désigné club promotionnel de l’année par le mensuel France Football : le Stade Olympique Choletais. Promu en National à l’issue de la saison 2016-2017, le club des Mauges joue aujourd’hui les premiers rôles dans l’antichambre du monde professionnel avec une quatrième place à la trêve.

Le destin du SO Cholet a changé à l’été 2014 lors de la prise de fonction de Benjamin Erisoglu à la tête du club. « Tout est parti des enfants car mon fils joue depuis cinq ans au club, nous confiait-il en juillet 2014. A la fin du championnat, il est venu me dire qu’il n’y aurait plus de président la saison prochaine, que de nombreux joueurs de l’équipe première étaient partis. J’ai vu ça comme un dépôt de bilan ! » L’entrepreneur à succès a donc fait le grand saut.

Un nouveau stade pour la Ligue 2 ?

Après une première partie de saison intéressante en CFA2, l’arrivée de Mathieu Bouyer (Trélissac) et Tony Ribeiro (Thouars) en janvier 2015 a donné une nouvelle dimension au SOC qui termine devant Saint-Pryvé Saint-Hilaire et Le Mans FC à l’issue de la saison 2014-2015. Cinquième en CFA la saison suivante, Cholet termine deuxième de son groupe l’an dernier derrière la réserve du Stade Rennais avec un effectif largement renforcée par des joueurs ayant connu des niveaux supérieurs comme Guillaume Rippert, Nicolas Farina, Pape Sarr, Alexandre Fardin, Corentin Rocu, Saad Trabelsi ou Diego Gomez.

Avec trois longueurs de retard sur la deuxième place, le SO Cholet est aujourd’hui en course pour la montée en Ligue 2. Mais il reste quelques dossiers à gérer pour prétendre à une éventuelle accession, comme celui du stade. Car la Ligue de Football Professionnel (LFP) demande une enceinte d’au moins 12 000 places avec 8 000 places assises… ce qui n’est pas le cas de l’actuel stade omnisport de la commune des Mauges. Il reste donc encore beaucoup de travail au SOC pour continuer sa montée en puissance.

Jérome Bouchacourt