A la suite des propos racistes entendus lors d’un match de U17, Oléron FC a été lourdement sanctionné par le District de Charente-Maritime.
« Bamboula », « Face de citron », « Retourne fabriquer des iPhones »… Voici quelques-uns des propos entendus le samedi 1er avril lors d’une rencontre de U17 entre l’Oléron Football Club et Cap Aunis. Des insultes racistes qui étaient venues des tribunes du stade de Saint-Pierre d’Oléron mais qui ont fini par provoquer des échauffourées à la fin de la rencontre.
Si le président d’Oléron Jacques Moquay assurait le lendemain des faits « ne pas pouvoir gérer les gens qui sont dans les tribunes », dans les colonnes du quotidien Sud Ouest, il estimait aussi que les accrochages survenus à l’issue du match avaient été déclenchés « par des parents de joueurs de Cap Aunis à l’entrée des vestiaires ». Une ligne de défense qui n’a pas porté ses fruits lors de la commission de discipline du District de Charente-Maritime puisque son club a été lourdement sanctionné.
Deux joueurs oléronnais, coupables d’avoir lancé des insultes, ont été suspendus pour huit matchs. Ils ne joueront donc pas pendant quelques mois puisque la fin de saison approche. Mais surtout Oléron Football Club a vu son terrain suspendu pour deux rencontres. Une sanction qui n’est jamais évidente comme les clubs de Bellevue et de l’Etoile du Cens (Loire Atlantique) ont pu le constater ces derniers mois.
En tout cas, les instances ont choisi de frapper fort afin d’endiguer ces actes racistes qui sont en constante augmentation au bord des terrains mais qui ne sont pas toujours rapportés ni sanctionnés !
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