Brice Héréson (ici contre Trélissac la saison dernière) souhaite retrouver un club rapidement.
Brice Héréson (ici contre Trélissac avec le FC Nantes) a enfin retrouvé le terrain. (Photo Jérôme Bouchacourt)

Sans club la saison dernière, le jeune défenseur formé au FC Nantes reprend du plaisir depuis trois mois dans les Hautes-Pyrénées.

La saison dernière, Brice Héréson a parcouru quelques milliers de kilomètres et multiplié les essais – notamment en Angleterre – mais sans trouver de points de chute. « En février, j’étais à Burnley où ça s’est bien passé mais le club a préféré faire signer un joueur anglais, raconte-t-il. Puis je suis revenu à Sainte-Luce-sur-Loire quelques semaines, avant de finir la saison en m’entraînant avec Mantes-la-Jolie. »

Cet été, le jeune défenseur central (21 ans) a donc choisi de privilégier l’Hexagone pour éviter de nouvelles désillusions. « Je n’ai pas voulu rester en Région Parisienne puis deux clubs se sont manifestés, Sète et Tarbes. J’ai choisi celui qui m’avait contacté en premier. » Et ce fut la joie de retrouver les terrains.

« La compétition m’avait vraiment manqué ! »

« Au début, ce fut un peu compliqué car je découvrais vraiment le monde amateur, explique l’ex-pensionnaire du centre de formation du FC Nantes. Mais j’ai découvert un très bon entraîneur, très exigeant. Ce que j’apprécie, c’est qu’il nous encourage sans cesse à ne pas nous relâcher. »

Ce qui paye puisque Brice Héréson a joué l’intégralité des matches depuis le début de la saison en National 2. « Lorsque je suis entré sur le terrain, la première journée, j’avais un large sourire car la compétition m’avait vraiment manqué, confie-t-il. Et puis il y avait cette sensation d’être dans un groupe, d’avoir fait une vraie préparation physique. »

Beaucoup de satisfaction donc même si le début de saison des Tarbais est compliqué avec une victoire et un nul en six journées. « Ce n’est pas simple mais je me fais plaisir sur le terrain que ce soit en défense central ou sur le côté gauche, précise-t-il. On doit continuer à travailler pour avoir de meilleurs résultats. » A commencer par ce samedi à Paulhan Pézenas, la lanterne rouge.

Jérome Bouchacourt