Après deux conférences de presse, celle du club puis celle de la mairie, les positions n’ont pas bougé d’un pouce.
« C’est n’est pas un coup de pub, la décision de ne pas repartir en National a bien été actée, a d’emblée souligné Michel Auray. Le club a pris une dimension différente de puis six ans, avec la coupe de France, et surtout ces deux dernières années avec la montée en National. »

Michel Auray a ensuite expliqué les relations avec la municipalité actuelle. « On avait des relations privilégiées avec la mairie de Carquefou et son maire, Claude Gulllet. La nouvelle municipalité en place depuis le mois de mai ne va pas lâché le club mais la convention que nous avions signé en octobre dernier n’est plus valable. En plus des 480 000 euros de subvention actuels, il était convenu une aide suivant les finances du club. Nous avons obtenu 100 000 euros supplémentaires pour cette année mais ce ne sera pas reconduit la saison prochaine. Cela fragilise donc le trépied mis en place pour le fonctionnement du club et on a décidé de ne pas reconduire l’équipe en National… même si on reste ouvert ces quinze prochains jours à l’arrivée d’un potentiel repreneur. »

Rien de nouveau donc par rapport à ce que le président carquefolien avait expliqué depuis dimanche soir à part qu’un arrêt de l’équipe de National laissera sur le carreau « 30 emplois, dont deux licenciements et 28 fins de contrat ».

« Ce serait bien qu’on se réunisse de nouveau avec Michel Auray. »

Dans la foulées de la conférence de presse de l’USJA Carquefou, Véronique Dubettier-Grenier a tenu à faire une mise au point.
« Je trouve gonflé d’affirmer que si le club redescend de National, c’est de la faute de la mairie, a lâché Madame le Maire. Nous avons réaffirmé notre volonté d’accompagner tous les clubs de la commune mais à un niveau raisonnable. Nous avons un soucis d’équité entre tous les clubs de la ville. Par contre, j’aurais souhaité ne pas en arriver à cette extrémité. »

Avec la montée du basket en Nationale 2 et une possible montée du handball féminin en Nationale 1, la commune de Carquefou compte aussi d’autres clubs qui auront besoin d’aide financière plus importante. Véronique Dubettier-Grenier souhaite néanmoins continuer le dialogue pour trouver une solution.
« Ce serait bien qu’on se réunisse de nouveau avec Michel Auray, concède-t-elle. Je suis ouvert à toutes propositions qui permettraient de pérenniser l’USJA Football en National ! Mais ça ne passera que par l’arrivée d’apports de partenaires privés privés. »

En conclusion, chacun campe sur ses positions… et à moins qu’un repreneur se manifeste dans les quinze prochains jours, l’USJA Carquefou repartira bien en Division d’honneur la saison prochaine. Affaire à suivre…