Avec les sanctions prises contre ses équipes fanions masculines et féminines, l’US Sainte-Luce se voit lourdement handicapée sur ses objectifs sportifs. Réaction de son président Alain Cauet.
Jeudi soir, l’équipe fanion féminine de l’US Sainte-Luce préparait son match au sommet face à Orvault SF qui devait avoir lieu ce dimanche 12 février. Une rencontre décisive pour les Lucéennes dans la course à la qualification pour le barrage d’accession à la D2 Féminine. Mais vendredi matin, coup de massue… la commission règlements et contentieux de la Ligue des Pays de la Loire secteur Atlantique donnait match perdu à Sainte-Luce.
Le motif ? Le club des bords de Loire n’aurait pas fait jouer la rencontre initialement prévue dimanche dernier sur son terrain de repli, un stabilisé en piteux état, alors qu’un arrêté municipal interdisait toutes rencontres sur le terrain engazonné du stade Philippe-Porcher. Même sanction pour l’équipe masculine de l’USSL pour son match face au FC Bouaye prévu aussi dimanche dernier en Promotion d’Honneur.
Cette double sanction fait bondir le président lucéen Alain Cauet. « La Ligue ne nous a jamais proposé de jouer sur notre terrain stabilisé lorsque l’arrêté municipal a été envoyé vendredi dernier, explique-t-il. Depuis six ans, on n’a même jamais organisé un match de Ligue sur ce terrain. J’ai l’impression d’être trahi ! » Les mots sont durs mais ses deux équipes fanions ont (presque) perdu toute chance d’accession après cette décision de la Ligue.
Il faut penser à l’intégrité des joueurs et joueuses !
« Il est dommage que les instances n’aiment pas le football, poursuit-t-il. Il existe un règlement mais ce sont les humains qui font l’intelligence de ce règlement. Or depuis plusieurs années, aucune décision de ce genre n’a été prise par cette commission ! » Joints au téléphone, le président de la Ligue des Pays de la Loire Gérard Loison et son président-délégué Didier Esor tiennent le même discours : « Nous n’intervenons pas dans les décisions de commissions qui sont souveraines. Les présentes commissions œuvrent jusqu’au 30 juin puis de nouvelles commissions seront nommées par le nouveau comité directeur. »
Et c’est peut-être là le problème ! Car cette commission règlements et contentieux vient de prendre autant de décision de pénalité (trois en deux jours avec Sainte-Luce et les Voltigeurs Châteaubriant) que lors de la dernière mandature (2012-2016). Quant au terrain stabilisé de Sainte-Luce, l’arbitre de la rencontre face à Machecoul n’a pas souhaité jouer dessus en janvier après avoir décidé que le terrain engazonné n’était pas praticable. Car outre le fait d’appliquer les règlements, il faut peut-être penser à l’intégrité des joueurs et joueuses… ce qui n’est malheureusement pas souvent le cas !
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