Alors que leur bail à Saint-Brévin se terminera le 31 août 2018, l’année de leur trente ans, les stage Jean-Vincent sont à la recherche d’une solution pour se pérenniser… ou tout arrêter.
Les stages Jean-Vincent sont une vraie succès-story. Créés en 1988, parrainés d’entrée par le célèbre ailier gauche des Canaris puis adoubés par le FC Nantes en 1993, ces stages accueillent chaque été près de 900 footballeurs de 8 à 14 ans à Saint-Brévin. Mais le camping de la Coutance, où sont hébergés les stagiaires depuis la création, a changé de gérance et le bail ne sera pas renouvelé. « On a été mis devant le fait accompli, regrette Michel Valin coprésident de l’association qui organise les stages. Le nouveau responsable du camping nous a prévenus qu’il souhaitait réhabiliter l’endroit où sont les chalets que nous louons chaque année afin de pouvoir le rentabiliser en locations saisonnières. Nous devons donc trouver une autre solution d’hébergement. »
La proposition de la mairie de Saint-Brévin – « un village en toile près du complexe sportif » – a été refusé. « Nous ne pouvions pas accepter car cela ne rentre pas dans l’exigence de qualité que nous souhaitons proposer à nos stagiaires » précise le dirigeant nantais. « On doit pouvoir proposer un hébergement de qualité mais aussi un local restauration ainsi qu’un espace de vie pour les animations, ajoute Sébastien Denis, salarié de l’association. De plus, notre notoriété s’est développée au fil des années avec aujourd’hui la moitié des enfants qui viennent d’autres régions que les Pays de la Loire, voir même de l’étranger ! »
« La balle est dans le camps de la mairie de Saint-Brévin ! »
Si l’association souhaite ardemment rester à Saint-Brévin, la municipalité espère aussi que son nom va rester associé aux stages officiels du FC Nantes… pour une question d’image ! Mais les les solutions ne sont pas légions. « On nous a parlé de la réhabilitation d’un site mais le coût est exorbitant » explique Michel Valin qui assure que « la balle est dans le camp de la mairie de Saint-Brévin ! »
Si Sébastien Denis souhaite « la mise en place d’un groupe de travail », les stages Jean-Vincent pourraient aussi prospecter sur les communes avoisinantes « afin de pouvoir rapidement se retourner ». Car si aucune solution n’est trouvée fin 2017, « ce sera peut-être la fin d’une aventure de trente ans ! »
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