Menées au score dès la septième minute, les Orvaltaises ont souffert face à une équipe Lyonnaise, qui après seulement quinze minutes de jeu menait déjà 3-0… alors que l’objectif des joueuses de Christophe Benmaza était de tenir le 0-0 durant au moins les trente premières minutes. Devant un public très nombreux malgré un risque de pluie et un fort vent, les Green Girls ont encaissé six buts aussi bien en première qu’en deuxième période.

Alors que le résultat était de 8 à 0 à cinq minutes de la fin de la rencontre, les Orvaultaises vont totalement lâcher prise dans les derniers instant alors qu’elles ne sont plus que dix sur la pelouse à la suite à la blessure de Christelle De Monti et l’impossibilité de la remplacer puisque les trois changements avaient déjà été effectués.

En encaissant quatre buts entre la 88e et la fin du match, les coéquipières de capitaine Landais ont vécu des dernières minutes d’enfer. Mais elles peuvent être fières de leur prestation !

La fiche technique

Orvault SF – Olympique Lyonnais : 0-12 (0-6)
Arbitre : Mme Buffart
Buts : Le Sommer (7e, 15e, 22e, 63e, 89e), Hegerberg (9e), Renard (31e, 88e), Kaci (45e, 90e), Abily (56e), Necib (90e+2)
Orvault SF : Androuet (Malbo 45e), Goraud (Doreau 55e), Bredrel, Bevan, Landais, De Monti, Fermier, Bigand, Conan, Favreau (Veillon 67e), Roy
Olympique Lyonnais : Gerard, Mbock, Renard, Kumagai (Casarino 66e), Abily, Majri (Tarried 59e), Kaci, Le Sommer, Necib, Heberberg (Schelim 45e)

Les réactions

Christophe Benmaza (entraîneur Orvault SF) : « On a fait une première mi-temps où on a été un peu trop respectueux et c’est logique vu l’enjeu, le monde et le match… On a manqué un peu de caractère, j’aurais aimé qu’on aille au bout de nos deux ou trois offensives. En deuxième mi-temps, elles ont montré un meilleur visage et je suis heureux de la marche qu’elles ont passés aujourd’hui. Le premier objectif était de profiter de ce match pour continuer à progresser et c’est chose faite. Elles ont fait preuve de beaucoup de courage, malgré l’écart et les dernières minutes à 10. »

Jennifer Landais (capitaine Orvault SF) : « On a pris du plaisir à jouer face à des filles qui sont quasiment toutes internationales même si ça a été dur sur le terrain. Dans la préparation d’avant-match on a passé beaucoup de temps dans le vestiaire, c’était long et on avait envie d’aller sur le terrain. L’attente est plus longue. Sur le terrain on voit la différence entre une équipe de ce niveau-là et une équipe de DH comme nous. Ça se qu’elles s’entraînent tous les jours. Physiquement ça a été dur, techniquement on était en place. Mais elles sont meilleures et on ne pouvait rien faire. On s’était mis dans la tête de tenir 15-30 minutes sans prendre de but, mais elles ont marqué rapidement. »

Gérald Prêcheur (entraîneur Olympique Lyonnais) : « On s’était fixés des objectifs de travailler dans certains secteurs où on peut encore progresser et notamment pour les gros rendez-vous. Malheureusement, l’état du terrain et le vent ne nous ont pas permis de faire comme je souhaitais. On a quand même réussi à faire la différence quelques fois collectivement mais pas assez. Elles ont un grand respect du public et des supporters qui sont partis de Lyon à 4h du matin pour venir les supporter ici à l’ouest de la France. »

Wendie Renard (capitaine Olympique Lyonnais) : « Par rapport aux conditions on s’était dit de vite rentrer et de faire la différence assez rapidement. On a essayé de mettre du rythme malgré le vent et le terrain qui s’est abîmé au fil de la rencontre. On prend du plaisir durant ce genre de rencontre, on avait des choses à respecter. Il fallait respecter l’adversaire et jouer en tant que professionnel, c’est chose faite et on est contente. S’il y a un tel écart de niveau c’est pas de notre faute, on est tombé sur Orvault au tirage. »

Camille Abily : « C’est le charme de la coupe de jouer face à une équipe de division inférieure, on voit qu’il y a du monde, une bonne ambiance et c’est vraiment sympa. Pour nous la qualification était vraiment importante. Un match comme ça permet la promotion de notre sport, par exemple le public nantais a pu venir voir jouer une équipe de haut niveau, je ne dis pas qu’Orvault n’est pas une équipe de haut niveau, ils ne sont juste pas encore en division 1. De notre côté, ça nous permet de travailler nos automatismes. Le vent était très gênant et le terrain s’est vite dégradé mais on quand même produis du bon jeu et marqué des beaux buts. Orvault est une équipe valeureuse qui a tout donné, mais le fait de finir à 10 n’était pas facile. Bravo pour leur parcours et j’espère qu’elles vont atteindre leur objectif en championnat régional. »