C'est dans la petite commune paisible de Saint-Jean-du-Falga qu'un jeune joueur a été violemment frappé.
C'est dans la petite commune paisible de Saint-Jean-du-Falga qu'un jeune joueur a été violemment frappé. (Capture d'écran Google)

Ce dimanche, un jeune joueur a été violemment frappé par des spectateurs après un match de Région 1 U19 en Ariège. Il a perdu connaissance…

Saint-Jean-du-Falga, petite commune ariégeoise de tout juste 3 000 âmes située à quelques kilomètres de Pamiers. C’est là, au pied du Parc naturel des Pyrénées Ariégeoises, qu’un jeune joueur de 18 ans a été violemment frappé lors d’une rencontre de U19 Région 1 entre Pays Basse Ariège et Cugnaux-Villeneuve.

La rencontre venait de se terminer avec la victoire des visiteurs (2-0). Alors que les deux formations entraient aux vestiaires, une bagarre a débuté entre deux joueurs. « Le match s’était très bien passé, raconte Marvin Lafaye, l’éducateur ariégeois, à nos confrères de 20 Minutes. A la fin de la rencontre qu’on a perdue 0-2, je discutais avec le coach adverse, puis je suis rentré aux vestiaires. Apparemment, il y a eu une embrouille entre deux joueurs et tout le monde est descendu… »

« Je n’ai plus de mots… »

Un joueur cugnalais a alors été frappé à la tête à plusieurs reprises par des spectateurs. Les pompiers et le SMUR sont rapidement intervenus pour prendre en charge la jeune victime qui avait perdu connaissance. Transporté à l’hôpital Purpan de Toulouse, le joueur de Cugnaux-Villeneuve a passé la nuit en observation. Une plainte a été déposée par la famille du joueur ainsi que par un éducateur cugnalais.

« Depuis huit ans que je suis dans le club, il n’y a jamais eu de problèmes, explique l’entraîneur de Saint-Jean-du-Falga à 20 Minutes. On essaie de donner une belle image de notre club, et il se passe ça… Je n’ai plus de mots. » Son club risque surtout une lourde sanction pour défaut de Police de terrain, même si contrôler des spectateurs n’est jamais chose facile. La Ligue d’Occitanie va ouvrir un dossier disciplinaire tandis que la Gendarmerie a ouvert une enquête.

Jérome Bouchacourt