Photo Jérôme Bouchacourt @Atlantique Médias

Ce sont encore de graves actes d’incivilité et de violences qui ont émaillé le week-end sur les terrains de football. Ça devient une triste habitude !

Maine-et-Loire, Alpes de Haute-Provence, Charente-Maritime, Seine-Maritime… Ce week-end a encore été marqué par de graves incidents sur les terrains du foot amateur, ce qui devient une triste habitude. « Ce jeune de 19 ans a pété les plombs, c’est très grave et je condamne fermement ce geste » commente Philippe Esmenjaud, le président de Barcelonnette Football Club Ubaye (Alpes de Hautes-Provence) au sujet du joueur de son club qui a donné un coup de poing à l’arbitre de la rencontre de U19 opposant son club à Forcalquier. Mais malheureusement, ce genre de geste tend à se répéter au fil des week-ends.

Au Havre (Seine-Maritime), c’est une rencontre de Promotion d’Honneur qui a dégénéré entre l’équipe des Neige du Havre et Saint-Nicolas-d’Aliermont. Une bagarre a éclaté entre deux joueurs des deux clubs avant que des supporters havrais n’entrent sur le terrain pour défendre leur joueur, comme le précise le site Normandie-actu. Le joueur frappé a dû être évacué vers l’hôpital alors que la Police calmait les esprits.

« Face de citron, retourne fabriquer des iPhones ! »

A Trélazé (Maine-et-Loire), les joueurs de Sucé-sur-Erdre (Loire-Atlantique) n’ont pas voulu reprendre la rencontre de Promotion d’Honneur Atlantique face au club local de l’Églantine après l’agression d’un de leurs coéquipiers par un spectateur. Mais les témoignages divergent puisque des joueurs manoligériens accusent le Sucéen d’avoir renverser une personne âgée en allant chercher le ballon au delà de la main courante. Ce sera à la Ligue des Pays de la Loire de trancher !

Enfin en Charente-Maritime, le club de Cap Aunis (Lagord) affirme que deux de ces joueurs ont été victimes d’insultes racistes pendant un match de U17 sur l’Île d’Oléron. « J’ai un de mes joueurs qui est d’origine syrienne et dans les tribunes et sur le terrain, dès qu’il touchait la balle, on entendait des « bamboulas », a expliqué Pierre-Alexandre Gibier, l’entraîneur de Cap Aunis, à nos confrères de France Bleu La Rochelle. J’ai un autre joueur, qui est d’origine asiatique. A un moment donné je l’ai vu très énervé et en fait un joueur de l’équipe adverse lui a dit « face de citron, retourne fabriquer des iPhones ». » Le District de Charente-Maritime a été saisi.

Ces faits s’ajoutent à de nombreux autres répertoriés depuis le début de saison… et qui semblent de plus en plus fréquents. Mais si le football n’est que le reflet de la société, il convient de se poser les bonnes questions très rapidement avant qu’un véritable drame ne se déroule sur un terrain !

Jérome Bouchacourt