Pierre Ferracci et Marie-Christine Terroni ontréussi le rapprochement entre leurs deux clubs sous la bannière du Paris FC.
Pierre Ferracci et Marie-Christine Terroni ontréussi le rapprochement entre leurs deux clubs sous la bannière du Paris FC. (Photo PFC)

Le Paris FC et le FC Juvisy Essonne avaient annoncé leur intention de fusion depuis quelques semaines. C’est désormais chose faite.

Le FC Juvisy Essonne n’existe plus. Ou plutôt l’entité a été absorbée par le Paris FC afin de créer un gros club avec des sections masculines et féminines de haut niveau. « Le statut amateur de Juvisy ne lui permet plus aujourd’hui de rivaliser avec les clubs professionnels qui se développent à grande vitesse, indique le communiqué de presse des deux clubs. Afin de grandir face à ces clubs, rester compétitif et retrouver l’UEFA Women’s Champions League, obtenir le statut professionnel est une nécessité. L’expertise du haut niveau masculin et le professionnalisme du Paris FC favorisera la structuration du club et son développement. Devenir le premier club formateur masculin et féminin de France sera l’un des objectifs et la mise en commun des infrastructures facilitera son développement. »

Cette fusion va donc permettre au Paris FC de posséder une des plus grosse section féminine de France. « Avec près de 1 100 licenciés, dont 400 féminines, le Paris FC étend son rayonnement et détiendra par ailleurs la plus grande section féminine de France. Le nom Juvisy Essonne ne disparaît pas pour autant puisqu’il sera représenté sur les tenues officielles du club, ainsi que sur les supports de communication. » Les filles continueront de resteront bien sûr dans l’Essonne puisque « l’équipe fanion féminine continuera ainsi de jouer ses rencontres au stade Robert Bobin de Bondoufle, un stade, un territoire, chère au club et aux collectivités locales » mais « dans un objectif de développement, il est possible que quelques rencontres se disputent au stade Charléty à Paris ». Il est fort à parier que deux rencontres seront cochées dès la sortie du calendrier : le derby face au Paris Saint-Germain et la réception de l’Olympique Lyonnais.

Jérome Bouchacourt