Fred Reculeau assure que le recrutement n'est peut-être pas terminé.
Fred Reculeau assure que le recrutement n'est peut-être pas terminé. (Photo Jérôme Bouchacourt)

C’est la reprise pour le National 1 ! Notre rédaction vous propose chaque jour l’interview d’un entraîneur pour lancer la saison.

Pour sa deuxième saison à la tête du Vendée Herbiers Football, Frédéric Reculeau a vu son effectif changer à 70%. Pas simple pour travailler dans la continuité.

Vous avez repris le 3 juillet, soit après tous les autres clubs de National. C’était voulu ?
« Ça nous fait cinq semaines de préparation. C’est vrai que c’est peut-être un peu court mais on a toujours fonctionné comme ça. »

Surtout que l’effectif a été largement modifié…
« Du fait qu’il y ait beaucoup de départ, c’est presque un renouvellement total ! Mais on est confronté à ça, on n’a pas trop le choix entre les joueurs qui sont partis jouer au-dessus ou d’autres dans des clubs plus huppés. »

Ces cinq semaines de préparation vont donc être intenses ?
« On a beaucoup de boulot car il va falloir recréer quelque chose, une identité de club. Mais on a affaire à des joueurs consciencieux et professionnels qui doivent être aptes à trouver leurs repères très rapidement. On avait la volonté de faire un mixte entre des jeunes joueurs et d’autres plus expérimentés qui connaissent le niveau supérieur. »

« Les promus sont ambitieux ! »

Le recrutement a été compliqué ?
« Nous sommes supposés être plus petits que d’autres clubs qui ont plus de moyens. Plutôt que d’avoir une option, on en a donc deux ou trois car on passe derrière en terme d’attractivité. Mais on essaye d’avoir un recrutement qui apporte quelques plus-values même si on sait que des joueurs attendent le dernier moment pour voir si un club pro va leur proposer un contrat. »

Avec les arrivées de Couturier et Rocheteau, il est terminé ?
« Pas forcément. On verra pendant la préparation selon les besoins qu’on pourra avoir. »

Comment jugez-vous ce championnat version 2017-2018 ?
« Il y a des équipes qui ont montré leur volonté de jouer les premiers rôles. Les promus sont aussi ambitieux à l’image de Grenoble qui retrouve le National. Et puis chaque saison, les équipes qui montent de CFA prouvent qu’elles peuvent jouer le haut de tableau, comme Quevilly-Rouen qui est monté directement en Ligue 2. Ce sera encore très homogène. »

Jérome Bouchacourt