Depuis la création du site, notre rédaction a toujours essayé de mettre les femmes à l’honneur. Morceaux choisis avec ces femmes de foot qui sont aussi fans de foot.
Ne nous trompons pas ! La journée internationale de la femme n’est pas un simple prétexte pour parler de football féminin. Car au-delà de sa forte progression ou encore des bons résultats des équipes nationales, de nombreuses femmes gravitent depuis longtemps dans le football. Elles sont supportrices, journalistes, arbitres, présidentes de club ou simplement femmes de joueurs. Mais un point les rapproche : elles sont toutes fans de foot !
Marie-Hélène Baudry (présidente du FC Rezé)
« Je suis tombée dedans sur le très tard ! Il y a neuf ans maintenant, tout simplement en étant bénévole auprès de l’équipe de mon fils, alors en U9. Mon horizon, c’était surtout le rugby à cause de mes cinq frères… mais pas comme joueuse ! Le club me tient à cœur, c’est ce constat qui a emporté ma décision. Tu retournes la décision plusieurs fois dans ta tête avant de te lancer dans le grand bain. Le regard a changé sur les femmes dans le foot. On ne fait pas mieux, on fait sûrement un peu différemment mais surtout on est complémentaire ! Le foot de demain sera d’autant plus riche, non ? Enrichissons-nous de nos différences mutuelles écrivait Paul Valéry. Le Saint homme ! »
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Virginie Bachelier (journaliste du quotidien Ouest France à Saint-Brieuc)
« J’ai toujours baigné dans le sport, j’étais basketteuse dans une famille de footeux, j’ai passé mon enfance dans les travées de la Beaujoire, et parallèlement à ça, j’ai toujours aimé lire, écrire et échanger avec les autres. Devenir journaliste sportive était donc presqu’une évidence, et surtout un bon compromis. De manière générale, une femme journaliste sportive est davantage attendue au tournant, met plus de temps à être considérée comme légitime. J’ai plein d’anecdotes. Ça va du président de club amateur à l’humour bien lourd voire déplacé, au mec qui appelle la rédaction des sports et qui te dit »vous êtes la secrétaire ? Puis-je avoir un journaliste sportif svp ? » Il y a aussi celui qui t’entend parler un peu tactique avec tes collègues et qui te dit »ah mais en fait vous vous y intéressez vraiment ? » Certains joueurs, plus rares cependant, qui te draguent plus ou moins lourdement. Et bien évidemment, cet ancien coach de Ligue 2 qui m’avait lancé un regard plein d’étonnement en conférence de presse, quand je lui avais sorti une question sur son système de jeu. Mais j’ai tout de même l’impression que c’est de plus en plus rare. Peut-être se sont-ils habitués. »
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Elise Bommé (joueuse et supportrice du FC Nantes)
« La passion du foot, je l’ai depuis que je suis gamine. J’ai pratiqué le basket mais j’étais tous les week-ends sur les terrains de foot pour voir jouer mon frère. Ensuite, mon père m’a emmenée au stade à l’âge de sept ans, en 2001, et une vraie passion est née. Pour le plus grand plaisir de mon grand-père et mon père. Avec des amies, on a créé la page Supportrices du FC Nantes un peu hasard car on a vu des commentaires qui parlaient du football comme un sport de mec, d’une histoire de mec et qui mettaient tout au masculin. C’était à croire que nous, les filles, nous n’avions pas notre place. La place des filles est importante dans le foot, que ce soit sur le terrain ou en tribune. Ce n’est plus un sport de mec. On trouve des équipes de filles un peu partout. Et l’équipe de France féminine brille depuis quelques années, ce qui pousse sûrement des filles à s’inscrire. En tribune, on en voit de plus en plus et c’est très bien ! »
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