Débouté par la FFF, Orvault SF va saisir le CNOSF
Les Orvaltaises espèrent évoluer en D2 féminine la saison prochaine.

Recalé par la FFF lors de son appel la semaine dernière, le club orvaltais va poursuivre la procédure en demandant une conciliation au Comité Olympique.

« On a choisi de demander une conciliation au Comité National Olympique et Sportif ! » Après mûre réflexion, Florent Thomas et Orvault SF vont poursuivre leur procédure afin d’être intégré en D2 Féminine à la place de l’Avant-Garde Caennaise.

Le président orvaltais n’a en effet guère apprécié la notification de la Fédération Française de Football reçue samedi dernier à la suite de la commission supérieure d’appel.

« La FFF ne prend pas tout à fait en compte les règlements et en plus nous conseille de ne pas aller plus loin en menaçant de repêcher un club de D2F plutôt que de nous faire monter, explique-t-il. On ne peut pas mettre une équipe de DH Féminine au niveau d’une équipe de D3 masculine et donc choisir qui ne va pas monter ! Ce n’est pas valoriser le football féminin comme le préconise les diverses instances. »

« Les règlements peuvent être interprétés de différentes manières » 

L’instance fédérale considère en effet que « ces deux équipes présentent des obligations similaires (un arbitre, comme rappelé supra), de sorte que cet élément ne permet pas d’établir une hiérarchie entre elles … c’est, en priorité, une équipe masculine qui doit être sanctionnée si la situation se présente et si elle se trouve en concurrence avec une équipe féminine (ce qui est le cas en l’espèce puisque toutes deux ont une obligation fixée à un arbitre) ».

Seulement, le statut de l’arbitrage du District du Calvados ne préconise pas l’obligation d’avoir un arbitre pour une équipe de D3 masculine, il est juste « conseillé » par l’instance départementale. « Les règlements peuvent être interprétés de différentes manières » constate Florent Thomas dont le club a décidé de se battre jusqu’au bout « pour la mise en valeur du football féminin ».

Jérome Bouchacourt