Le stade de la Bernardière n'est homologué qu'au niveau 5... alors que des travaux ont été réalisés cet été.
Le stade de la Bernardière où évolue la JSC Bellevue. (Photo Jérôme Bouchacourt)

Malgré les travaux effectués cet été, le stade de la Bernardière n’est pas homologué pour accueillir Limoges (N2). Le match pourrait se jouer à Saint-Herblain.

Les dirigeants de la JSC Bellevue ont appris vendredi soir qu’ils ne pourraient pas jouer leur septième tour de coupe de France au stade des Bernardières. lls avaient jusqu’à ce lundi midi pour trouver un terrain de repli… mais rien n’est encore acté.  « Il était homologué niveau 5 en début de saison, les travaux réalisés cet été n’ont pas encore été validés » explique-t-on du côté de la Ligue des Pays de la Loire.

La première idée a été de contacter la commune de Vertou pour pouvoir évoluer aux Echalonnières. « Stéphane Dabet, le président de la Sainte-Anne, était d’accord pour nous accueillir, indique Bouchra Akdim, la présidente du club nantais. Mais la personne que j’ai eue à la mairie de Vertou m’a expliqué que c’était à la mairie de Nantes de nous trouver un terrain. » Exit donc le Sud Loire. « La mairie de Nantes nous a proposé de jouer à Marcel-Saupin mais ça me paraît compliqué en terme de sécurité, ajoute Loutfi Zébidi, l’entraîneur de la JSC. De toute manière, je préfère jouer sur un terrain synthétique car on a plus l’habitude. »

Un stade homologué mais avec une capacité moindre !

En parallèle des contacts avec Vertou, Bellevue avait aussi sondé la mairie de Saint-Herblain. « Ils ont été très compréhensifs et on pourrait utiliser le terrain de l’Orvasserie qui est bien homologué niveau 4 » précise Bouchra Akdim. Sauf que la capacité de ce terrain situé à tout juste deux kilomètres des Bernardières est bien moindre… puisqu’il ne possède pas de vraie tribune.

Selon nos informations, la Ligue des Pays de la Loire aurait pu demander l’homologation de l’habituel stade de la JSC Bellevue en urgence comme cela a déjà été fait pour d’autres clubs ces dernières années. Ce sera peut-être une des discussions entre les dirigeants nantais et ceux de l’instance régionale qui se rencontrent ce mardi matin.

Jérome Bouchacourt