Photo Jérôme Bouchacourt @ Footamateur

En préambule, nous souhaitons préciser que nous ne faisons pas de racolage, comme a pu nous accuser un internaute (le seul d’ailleurs), mais nous voulons dénoncer des faits graves qui n’ont rien à faire sur les terrains de football.


Le père d’une joueuse de Tulle est entré sur le terrain lors d’un match de District, frappant l’arbitre qui avait expulsé sa fille. 

Un match de Départemental 1 féminine de Corrèze a été arrêté dimanche dernier à la suite de l’intrusion sur le terrain d’un spectateur qui a été frappé l’arbitre central. La cause ? Celui-ci venait d’expulser sa fille. Mais l’histoire est même pire que ce carton rouge.

La rencontre entre Tulle Foot Corrèze et Allassac Ussac était plutôt à sens unique ce dimanche après-midi à la plaine de jeu de la Cible (7-1). La suite est racontée par un témoin de la scène. « Une fille de Tulle est sortie du terrain pour un remplacement mais elle a insulté et menacé de mort l’arbitre qui l’avait déjà reprise plusieurs fois dans le match. Et je ne parle des doigts d’honneur. Elle a donc été sanctionnée d’un carton rouge. »

Le club ne cautionne pas ce genre de comportement

Jusque-là, rien d’illogique. « Puis ça a dégénéré car le père de cette fille est rentré sur le terrain et il a porté deux coup de poing au niveau du thorax de l’arbitre, poursuit notre témoin. Heureusement qu’un des coaches de Tulle a immédiatement réagi en venant arrêter l’agresseur pour défendre l’arbitre. » Le club de la Préfecture de Corrèze a très rapidement réagi via son président, Robert Novais, qui a assuré que « le Tulle Football Corrèze ne cautionne évidemment pas ce genre de comportement ».

Le père de la joueuse n’est pas licencié au club tulliste mais il n’est pas certain que celle-ci rejouera un jour avec le TFC. Et la commission de discipline du District de Corrèze va devoir se saisir du dossier… tout comme la justice puisque l’arbitre a déposé plainte. Le plus triste dans cette histoire, c’est ce genre d’agression gratuite lors d’un match où il n’y avait pas vraiment d’enjeu.

Jérome Bouchacourt