Christophe Fauvel est un président heureux en ce début de saison avec une équipe fanion qui tourne à plein régime.
Le président Fauvel et Bergerac ont fait signer Lilian Laplace Palette

Leader du groupe A de CFA et qualifié pour les seizièmes de finale de la coupe de France, Bergerac Périgord FC réalise un excellent début de saison. Le point avec son président, Christophe Fauvel.

Entre championnat et coupe de France, vous devez être satisfait du début de saison de votre club ?
« On avait beaucoup renouvelé l’effectif en début de saison avec un objectif de montée en National sur deux ans. On est donc très agréablement surpris que l’amalgame se soit faite aussi rapidement. Mais il ne faut pas s’enflammer car le chemin est encore long. Le championnat va se jouer au printemps. Concernant la coupe, c’est une magnifique histoire. C’est la première fois depuis que je suis au club qu’on a un peu de réussite au tirage au sort lors des premiers tours. »

Recevoir le RC Lens (Ligue 2), ça laisse l’occasion de rêver à un exploit ?
« C’est un super tirage car le RC Lens est un club avec une histoire, des supporters reconnus dans toute la France. Je suis ravi. D’ailleurs j’ai un conseil amical à leur donner : comme ils jouent Amiens et Troyes, deux adversaires directs pour la montée, ils peuvent nous laisser la coupe de France. Ça ne nous dérange pas (rire). Non sérieusement, on se prend à rêver d’un exploit. On va voir si on est capables de se transcender face à un club professionnel. »

« Besoin d’un nouveau stade commun au football et au rugby ! »

 N’avez-vous pas peur que la coupe puise trop d’énergie sur les objectifs en championnat ?
« Nos amis Malouins doivent se réjouir de cet enchaînement puisqu’on ira leur rendre visite trois jours après le match contre Lens ! En fait, on n’a pas de vécu à ce niveau-là. On a un effectif assez profond et le coach a un fonctionnement qui permet un turnover. Est-ce que ce sera suffisant ? On avance, on prend du plaisir et on verra ! L’an dernier, Concarneau avait été en seizième de finale puis était monté en National. »

Entre Bergerac et Trélissac, n’est-ce pas trop de deux clubs ambitieux en Dordogne ?
« Ce sont deux bassins économiques différents. Avoir deux clubs de Dordogne en CFA, c’est complètement viable. Mais il faudra se poser la question si un jour on veut franchir un cap et aller vers le professionnalisme. J’avais déjà émis la possibilité d’une fusion avec Trélissac car je crois à la mutualisation des moyens. Mais il faut que ce soit une histoire d’hommes, une volonté commune. Ensuite, on peut aussi imaginer une mutualisation avec les autres clubs de haut-niveau de Bergerac comme le rugby et le handball féminin. Il faut d’ailleurs réfléchir aux infrastructures car on aurait besoin d’un nouveau stade, moderne, commun au football et au rugby car il n’est pas possible d’organiser des compétitions de haut-niveau en Dordogne. »

Si vous aviez le choix entre un exploit contre Lens et une montée en National, que feriez-vous ?
« Mon gros défaut, c’est que je ne sais pas choisir ! Il faut donc qu’on se qualifie pour les huitièmes de finale et qu’on monte en National (rire). »

Jérome Bouchacourt