Christophe Coursimault est toujours à la recherche d'un projet ambitieux en France.
Christophe Coursimault est toujours à la recherche d'un projet ambitieux en France. (Photo DR)

Ancien sélectionneur de la Nouvelle-Calédonie ou recruteur du Stade Lavallois, Christophe Coursimault a participé à une formation d’éducateurs au Cameroun au mois de janvier.

Peux-tu nous expliquer ce que tu fais depuis ton départ du Stade Lavallois ?
« Je n’ai pas cessé d’aller sur les terrains. Je vais voir des matches mais je cherche aussi un nouveau challenge, que ce soit pour entraîner ou pour encadrer un club. En parallèle, je suis le programme 10 mois vers l’emploi de l’UNECATEF. Au mois de janvier, j’ai aussi été invité au Cameroun pour un séminaire avec une trentaine d’autres éducateurs, dont trois qui sont avec moi à l’UNECATEF. »

Au Cameroun ? Comment ça ?
« J’ai passé une semaine à Yaoundé à l’académie Ahala, invité par le président Monsieur Zoa. C’était une formation d’éducateurs avec notamment trois entraîneurs des sélections jeunes camerounaises ainsi que deux conseillers techniques régional et départemental. Il s’agissait de leur donner une méthode stricte sur les principes pédagogiques, ce que j’ai appris lors de mes formations FFF, lors de mon passé comme conseiller technique régional et fruit de mon expérience de coach. Il y avait notamment des modules de préparation athlétique et d’entraînement des gardiens. »

Les techniciens camerounais ont été très réceptifs avec une grande envie de partage.
Les techniciens camerounais ont été très réceptifs avec une grande envie de partage. (Photo DR)

« Cette formation a eu un fort écho en Afrique ! »

Qu’as-tu retiré de cette expérience ?
« Je trouve qu’il est important d’aller voir ailleurs ce qu’il se passe. J’ai rencontré des mecs qui avaient très envie d’apprendre, de s’enrichir et de partager. On a aussi eu des problématiques particulières comme cet éducateur qui nous disait n’avoir que huit ballons pour vingt-cinq joueurs. Il était donc intéressant de créer des exercices selon cette configuration, loin du confort qu’on peut avoir chez nous ! »

Est-ce que ça peut donner envie de s’investir sur des formations à l’étranger ?
« Oui car cette formation inédite au Cameroun et qui était suivi chaque jour par la télé Camerounaise a eu un fort écho en Afrique. Il y a depuis des contacts avec la Cote d’Ivoire  et le Maroc. L’idée à moyen terme est peut-être de développer des formations s’il y a une demande. C’est quelque chose qui est à creuser. Mais pour l’instant, je cherche plutôt un challenge en France car le terrain me manque. »

Jérome Bouchacourt