Lundi 4 janvier, les joueuses ont rencontré Jean-Pierre Pasquier afin d’avoir une explication sur la mise à l’écart de leur entraîneur. « On a remis une communication en place, précise le président manceau dans un interview au Petit Magazine. On a proposé aux filles d’avoir un entretien individuel avec Claire Germain, le nouvel entraîneur. »
Dans le même temps, le vice-président Joël Lépine avait des mots très forts à l’encontre de l’ancien technicien. « On a constaté des déviances très importantes dans le fonctionnement de Christophe Charbonnier et dans le rôle de base d’éducateur », a-t-il assuré en conférence de presse, parlant même « de fonctionnement contraire à la morale ». Les dirigeants sarthois reprochent aussi à l’ex-entraîneur des féminines « de ne pas utiliser l’ensemble de l’effectif ». Ils font sans doute allusion à la mise à l’écart de Félicité Hamidouche, arrivée la saison dernière du Paris Saint-Germain.
« Ce ne sont pas elles qui décident du fonctionnement du club ! »
« Chaque joueuse prendra sa décision individuellement » indique Aurélie Travers. Et les dirigeants du club ont été clairs avec les « frondeuses ». « Les filles qui ne reprendront pas l’entraînement s’excluent d’elles-mêmes, a souligné Jean-Pierre Pasquier. Car ce ne sont pas elles qui vont décider du fonctionnement du club ! »
Quelle équipe va être présentée lors de la reprise du championnat à Bordeaux, deuxième du classement ? Avec quatre longueurs d’avance seulement sur le septième, les féminines du Mans peuvent-elles encore prétendre au maintien vu que seules six clubs resteront en D2 ? Eléments de réponse dès la semaine prochaine…
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