L'ASPTT Lorient Futsal veut réunit les jeunes joueurs de tous les clubs.
L'ASPTT Lorient Futsal veut réunit les jeunes joueurs de tous les clubs. (Photo Benjamin Bénéat)

La qualification de l’équipe de France à l’Euro de Futsal a permis de médiatiser la discipline. Mais il reste encore des progrès à faire, surtout pour les nouveaux clubs…

Créée il y a deux ans, la section futsal de l’ASPTT Lorient s’est développée à vitesse grand V et son équipe fanion occupe la troisième place du classement de Régional 1 Bretagne avec un match en retard. Aujourd’hui, le club comptabilise une cinquantaine de licenciés, deux équipes seniors masculines, une équipe loisir et même une équipe féminine. Mais pour en arriver à ce stade en si peu de temps, la section a dû faire face à de nombreux problèmes…

Lorsque Paul Auréart et les autres fondateurs ont pris contact avec les différentes communes du pays de Lorient dans le but de créer un club de futsal, les difficultés ne faisaient que de commencer. « Lorient n’a pas voulu de nous » confie le président. Un hangar avec un terrain de tennis leur a tout d’abord été proposé par l’ASPTT Lorient, qui comportait notamment une section football loisir. Pour mettre aux normes du District le gymnase, les subventions accordées à la nouvelle section ont été complétées par un financement participatif. Puis la montée en Régional 1 a confronté le club à d’autres problèmes.

« On peut dire que le futsal réunit les clubs ! »

« La base du futsal, ce sont les structures » souligne Paul Auréart. Les villes avec un nombre important de gymnases partent avec un avantage conséquent. « Les résultats nous ouvrent des portes, précise le président. Il y a moyen de monter rapidement les échelons, à condition d’avoir une organisation qui suit. Il ne faut que que ce soit un frein. »

Malgré tout, tous les licenciés se mobilisent pour professionnaliser le club. « Après la Régional 1, c’est la Ligue 2 ! » s’exclame Paul Auréart. Le vainqueur de l’élite bretonne doit tout de même passer par deux barrages pour accéder à l’élite, ce qu’aucun club n’a réussi pour l’instant. L’ASPTT Lorient futsal veut se donner les moyens de réussir et peut notamment compter sur un kinésithérapeute, un ostéopathe, un partenariat avec un centre de foot à 5 ou encore des réseaux sociaux qui se développe rapidement. Mais le projet du club est bien plus important.

A l’image du stage proposé la semaine dernière aux jeunes allant de U7 à U13, l’ASPTT Lorient veut mettre en place un vrai développement du futsal. Chez les jeunes et le féminines, aucun championnat n’existe, seule une coupe permet aux équipes de jouer. Les jeunes évoluent dans des clubs de football différents et se retrouvent pour jouer au futsal ensemble. « On peut dire que le futsal réunit les clubs » résume Paul Auréart. Pour « devenir le club phare de Lorient », le club prévoit d’ailleurs d’ouvrir une section sport-étude. Des projets aux services des ambitions de l’ASPTT Lorient qui rêve d’être le premier club breton à évoluer en Ligue 2 de futsal.