Troisième de DH Atlantique derrière l’équipe réserve de l’ESO La Roche – qui ne peut pas monter – et l’US Sainte-Luce, le club orvaltais contestait en effet la participation du club lucéen qui n’est pas en règle avec l’article 6 des règlements fédéraux. Cet article a été voté par les clubs en juin 2015 lors de l’assemblée fédérale de Nantes… mais avec une application pour la saison 2016-2017 en D2F.
« Au départ, c’est l’article 33 des règlements fédéraux qui devait être appliqué mais il a disparu des textes au mois de décembre, explique Alain Cauet, le président de l’US Sainte-Luce. Puis on nous a dit que tous les critères devaient s’appliquer cette saison. Sauf qu’au début du championnat de DH, aucun club n’était en règle ! »
« Ça ne valorise pas le football féminin ! »
L’US Sainte-Luce ne répond donc pas à deux critères sur trois… alors qu’Orvault SF s’est mis en règle avant la clôture des licences. « Pour moi, tout ça est une perte de temps mais surtout ça ne valorise pas le football féminin car tout est toujours compliqué », souligne Florent Thomas, le président orvaltais qui met aussi en avant « un manque de communication des instances ».
Ce que ne va pas nier son homologue lucéen. « L’application de ce nouveau règlement n’est pas très claire » déplore Alain Cauet qui a dû « bien expliquer aux filles et au staff pourquoi elles ne feront pas les barrages d’accession ». C’est donc Orvault SF qui accueillera Poitiers 3 Cités ce dimanche avec la ferme intention de montrer que sa place n’est finalement pas usurpée !
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