François Jacob (au centre) n'a pas apprécié les propos de son homologue de l'ADA Blois basket.
François Jacob (au centre) n'a pas apprécié les propos de son homologue de l'ADA Blois basket. (Photo BF41)

La sortie du président de l’ADA Blois Basket n’a pas plu à son homologue du Blois Foot 41 qui n’a pas manqué de réagir aux critiques. Ambiance !

Mardi soir, lors de l’assemblée générale de l’ADA Blois basket – club qui évolue en Pro B, l’antichambre de l’élite – le président Paul Seignolle s’est plaint que son club était « sans domicile fixe ». Il n’a d’ailleurs pas hésité à faire la comparaison avec le Blois Foot 41 qui possède un siège moderne et fonctionnel depuis février 2012. Des propos qui n’ont pas vraiment plu à François Jacob, le président du plus gros club du Loir-et-Cher (467 licenciés), qui est à l’origine de l’installation du siège de son club dans une ancienne concession automobile.

« Je rappelle que le BF41 est propriétaire de son siège social, que celui-ci n’a pas été financé par le contribuable mais par l’association et ses partenaires privés, a réagi l’homme fort du football blésois dans un communiqué sur le site du club. On ne va quand même pas reprocher aux propriétaires de leur maison d’être logés correctement. Je pensais qu’avec une subvention municipale annuelle de plus de 350 000 euros, pendant que celle du BF41 est à peine de la moitié, l’ADA Basket pouvait se payer un toit. » 

« De l’information oui, des contres vérités non ! »

Les besoins ne sont certes pas les mêmes entre un club professionnel de basket qui possède un budget de 2,1 millions d’euros et un club amateur de football qui évolue en National 3 avec un budget trois fois inférieur. « Oui le Blois Foot 41, à défaut d’avoir des terrains en nombre suffisant possède son siège social et paye les charges afférentes à celui-ci (eau, électricité, taxe foncière, entretien, etc..), a ajouté François Jacob. Je n’accepte pas qu’on nous reproche de nous être pris en charge. Je ne peux pas croire que le Président de l’ADA préfère l’assistanat (très connu pour être coûteux et peu productif même s’il est utile !…) à la prise en charge individuelle ou collective. »

Le président du Blois Foot 41 tape fort mais il ne comprend pas ces propos sur son club. « Loin de moi l’idée de diviser les associations sportives qui font beaucoup pour la jeunesse blésoise mais il me parait nécessaire de rétablir la vérité. De l’information oui, des contres vérités non ! » A Blois, le torchon brûle entre le basket et le football !

Jérome Bouchacourt