Fréjus s'était imposé au match aller au stade de Bon Rencontre.
Fréjus (en blanc) et Toulon sont toujours au coude à coude. (Photo SC Toulon)

Le match en retard entre Fréjus Saint-Raphaël et Toulon sera scruté de près par Marignane, Bergerac et Colomiers. Le sprint est lancé dans le groupe A.

Ce soir, Jean-Noël Cabezas, entraîneur de l’Etoile Fréjus Saint-Raphaël, retrouvera un club pour lequel il a joué durant deux ans, le SC Toulon. Après un match aller remporté par son équipe (2-1), le match retour attirera les regards des autres clubs du groupe A de National 2 qui peuvent encore prétendre à la montée, Marignane, Bergerac et Colomiers. Toulon et son technicien William Prunier auront à cœur de rattraper ses quelques erreurs de parcours : « on perdu quelques points à domicile, comme face à Nice B, Grasse ou encore le stade Montois avec des buts dans le temps additionnels ».  Fréjus est auteur d’une remontée au classement depuis quelques semaines mais pour Jean-Noël Cabezas, « ce n’est que du plus, nous n’avons rien à perdre » même s’il souhaite « montrer que l’équipe a du répondant ».

Ce match sera déterminant mais pas décisif, car « le groupe A de National 2 est très homogène. Il y a régulièrement quelques surprises comme la défaite de Marignane face à Sète, je ne m’y attendais pas du tout » explique William Prunier. Toulon n’affrontera, après ce match, qu’une seule fois une équipe du top 5 tandis que Colomiers, Bergerac et Marignane en auront trois, quant à Fréjus deux. Ce calendrier, aux multiples confrontations directes, pourra permettre à ceux qui ont fait des faux-pas de se rattraper. « Concentration, abnégation et détermination » sont les maîtres mots de William prunier pour ce match et cette fin de saison. « Il faut qu’ils soient motivés mais pas tendus. »

William Prunier : « Je préfère chasser qu’être chassé ! »

Le technicien fréjussien se souvient de l’état d’esprit toulonnais. « Les gars ne lâchaient rien sur le terrain ».  Il s’attend à « une très belle équipe toulonnaise avec une bonne attaque » mais également à un duel physique. « Je trouve qu’il y a toujours plus d’engagement dans les matchs retour que les matchs allers ». Le contexte n’est pas le même et l’importance du match peut parfois crisper certains joueurs. « L’enjeu ne doit pas tuer le jeu, surtout que le jeu va être à la base de tout » ajoute Jean-Noël Cabezas.

Si Toulon gagne, le club prendra seul la seconde place du groupe A de National 2. Un classement plutôt idéal pour William Prunier, l’ancien international français. « Je préfère chasser qu’être chassé ». Mais dans cette chasse, le SC Toulon devra affronter des clubs qui doivent se maintenir, des matchs, qui en fin de saison peuvent devenir très compliqués mais qui peuvent surtout faire perdre des points essentiels dans la course à la montée !